L’activité perdure malgré la rare violence de la crise

La crise sanitaire la plus violente depuis la crise espagnole de 1917
La crise liée à la propagation rapide du virus Covid-19 est la plus grave crise sanitaire depuis plus d’un siècle. Si les comparaisons hâtives sont à proscrire, on peut néanmoins noter que les mesures de distanciation sociale prises à l’époque sont sensiblement similaires à celles d’aujourd’hui. Les rassemblements, les lieux publics et de fait les Ecoles avaient été interdits et fermés. L’ESSEC, alors toute récente et marquée par la mobilisation liée à la guerre avait vu ses effectifs se réduire drastiquement : l’école ne comptait alors qu’une dizaine d’élève. La crise actuelle n’est pas encore de la même ampleur, toutefois il faut souligner que c’est la première fois depuis 1919 que l’ESSEC doit fermer ses portes pour une si longue durée. Ces mesures, nécessaires mais extrêmement contraignantes, obligent les étudiants et tout particulièrement ceux d’ESSEC Solutions Entreprises à s’adapter afin de poursuivre leur activité.

Une adaptation rapide
Pour ESE, la situation est encore plus exceptionnelle que pour l’ESSEC. Créé il y a 34 ans, c’est la première fois que les membres du cabinet de conseil étudiant doivent quitter leur bureau. Cette obligation inédite a demandé une adaptation rapide aux étudiants, qui ne souhaitaient absolument pas arrêter leur activité : ESE, comme de nombreuses entreprises, s’est mise au télétravail. Le fonctionnement de la structure est inchangé, les 10 membres du cabinet assistent chaque lundi à la réunion hebdomadaire qui leur permet de traiter de l’avancement des dossiers et les binômes formés pour travailler spécifiquement sur les missions communiquent quotidiennement. En dépit des légers problèmes de connexion, la communication est efficace et les missions sont traitées comme à l’accoutumée. Ainsi, nous avons pu présenter à distance mais dans les temps les résultats de 5 études ce mois- ci. Le confinement entrave, certes, le travail, mais l’abnégation des consultants permet de conserver la qualité des rendus.

Envisager le futur avec ESE
L’ampleur de la crise actuelle fait craindre l’avenir dans chaque entreprise. Le manque de visibilité et l’absence de recul sur ce type de crise contraignent les entreprises à la plus grande prudence. En effet, la pandémie de 1919 se déroulait dans un contexte où les interdépendances étaient bien moindres qu’aujourd’hui et les crises économiques récentes résultaient d’aléas financiers qui ne sont pas comparables avec le double choc, sur l’offre et la demande, que nous vivons aujourd’hui. Cette prudence est nécessaire et salutaire. Toutefois les études ne sont pas toutes à repousser. En effet, l’activité reprendra, nous n’en connaissons pas encore parfaitement les nouvelles modalités mais elle le fera, elle reprend toujours et lorsque celle-ci redémarrera les entreprises devront être prêtes.
Pour cela, il est nécessaire de conserver les outils qui permettront d’envisager l’avenir et de continuer à produire des benchmarks, des études d’implantations, des études marque employeur : de collecter de la donnée. Ces études peuvent être menées tout en respectant les mesures de précaution et elles permettront d’envisager sereinement la reprise.
Les chefs de projet d’ESE souhaitent la meilleure résilience à vos entreprises et restent à votre entière disposition, en ces temps difficiles.